Bonnes pratiques
# Quelques bonnes pratiques numériques
Les bonnes pratiques d’utilisation du matériel
Achat de matériel
- Ne pas renouveler trop vite son matériel si celui-ci est encore fonctionnel
- Privilégier la réparation au remplacement, l’achat ou la location d’appareils d’occasion ou reconditionés plutôt que neufs.
- Recycler ses anciens appareils dans les nombreuses collectes à proximité
Consommation et entretien du matériel
- Débrancher la box internet la nuit (possibilité d’utiliser un minuteur sur multiprise)
- Éteindre les appareils en veille, débrancher les téléphones une fois chargé, etc (car en veille ou branchés ils continuent de consommer de l’électricité)
- Utiliser le Wifi plutôt que la 4G sur les téléphones portables.
- Privilégier le téléchargement en Wifi plutôt que le streaming de vidéos via le réseau mobile
💡 De nombreuses plateformes permettent aujourd’hui de télécharger sur le terminal un contenu vidéo (film, série…) avant visionnage.
- Privilégiez également les téléchargements et les mises à jour automatiques des applications mobiles lorsque vous êtes en WiFi.
- Désactivez les transferts automatiques inutiles vers les clouds
- Diminuer la luminosité, utiliser le mode économie d’énergie et déconnecter les fonctions GPS/WIFI/4G/Bluetooth des smartphones pour les recharger moins souvent.
- Supprimer les applications inutilisées
- Libérer de l’espace sur les clouds et vos disques durs
Bonnes pratiques liées à l’usage de la vidéo sur internet
Pour les visio-conférences
- Couper la caméra lorsque cela est possible, ce qui aura en outre l’avantage de permettre aux personnes disposant de peu de bande passante de participer aux visio-conférences transformées en audio-conférences.
- Privilégier les outils institutionnels (notamment pour des raisons de confidentialité et de respect de vie privée) mais aussi les outils permettant d’inclure un maximum d’utilisateurs et multiplateforme (Linux, Windows et MacOSX, voire Androïd et iOS).
💡 Exemples : Jitsi (et sa déclinaison Rendez-Vous de Renater au sein de l’ESR) mais aussi BBB pour les solutions de classes virtuelles notamment.
Pour l’usage personnel
- Écouter de la musique en local ou en streaming audio plutôt que les clips musicaux
- Privilégier les podcasts audios plutôt que les émissions radio filmées
- Uploader/regarder en basse définition des vidéos en ligne
- Désactiver l’autoplay sur les réseaux sociaux et plateformes vidéos.
Bonnes pratiques de navigation sur internet
- Taper directement dans la barre de recherche de votre navigateur pour accéder à l’url d’un site déjà consulté, plutôt que de transiter par un moteur de recherche, ou utiliser des marque-pages pour les sites régulièrement utilisés
- Dans le cas contraire utiliser de bonnes combinaisons de mots clefs pour ne pas multiplier les requêtes
- Faites un choix de navigateur selon des critères éthiques et écologiques
💡 Alternatives à Google : Ecosia, Qwant, Lilo, Ecogine, DuckDuckGo, etc.
- Désactiver ou paramétrer les notifications évite de générer des requêtes non souhaitables et diminue sa charge mentale.
- Nettoyer ses données de navigation (cache, cookies, historique, téléchargements…) pour éviter de stocker inutilement des données.
- Fermer les nombreux onglets ouverts
💡 Récupérer un peu de mémoire vive via une extension comme The Great Suspender qui met les onglets en veille.
- Développer un site web sobre
- Activer la protection contre le pistage
💡 Prendre conscience de son impact carbone pendant la navigation internet : installer des modules comme Carbonylizer ou GreenIT Analysis
Les bonnes pratiques d’utilisation de la messagerie électronique
Agir sur votre stock d’emails
- Clôturer les anciens comptes mails inutilisés (lesquels continuent à recevoir/stocker du spam).
- Supprimer vos vieux emails. Selon ecoinfo.cnrs “la fausse bonne idée du nettoyage « mail par mail » de ses anciens mails est probablement plus coûteuse que de laisser les mails dormir quelques temps jusqu’à leur suppression par année entière par exemple (idée intuitive non validée)” ou en triant par taille des pièces jointes.
- Se désabonner des listes d’abonnement inutiles.
💡 Il est possible de nettoyer sa messagerie électronique avec la solution gratuite Cleanfox, qui propose notamment de se désabonner facilement de newsletters devenues indésirables.
Agir sur vos flux d’emails
- Éviter de faire systématiquement un « répondre à tous ». Limitez vos envois de courriels aux personnes directement concernées par le sujet et qui ont une action à faire.
- Supprimez les historiques qui s’accumulent lorsque vous répondez à un mail.
- Limitez l’utilisation de pièces jointes lourdes ou compressez-les au maximum. Ces documents vont consommer de la bande passante, de l’énergie et de la place de stockage. Les diffuser à de multiples destinataires multiplie d’autant plus ce phénomène.
- Éviter les signatures lourdes contenant des images.
- Privilégier le format texte ou HTML à une pièce jointe (un compte rendu de réunion peut parfois se satisfaire d’un simple mail HTML au lieu d’un docx ou d’un pdf attaché au mail)
- Au besoin utiliser de préférence des plateformes synchronisées sur serveurs partagés comme le cloud interne, filesender de Renater, le module Nextcloud, etc ou d’autres outils tels que We Transfert, Onedrive, Dropbox, FilleZilla, Smash, Norishare, File Vert, Linkedin Pointdrive,Tilkee ou encore une transmission physique par clé USB si possible.
- Trier et supprimer ses mails au fur et à mesure. Priviégier le stockage local : organiser sa boite mail en dossiers et utiliser des filtres pour archiver automatiquement les mails dans ces dossiers.
💡 Pour des conversations brèves avec des collègues, pour souhaiter un « bon week-end » ou répondre « merci », utiliser une messagerie instantanée (telle que RocketChat) plutôt que l’email, privilégier l’envoi de SMS à l’email car ils émettent moins de CO2, ou de vive voix si le bureau du collègue n’est pas trop loin, une solution low tech et plus conviviale !